Il y a des chiens dans le vent de la peine
Qui hurlent où murmurent les loups
Je l'ai su quand j'ai senti sur mes veines
Le collier d'acier qui rend fou
Poésie d'ombre
Parce que nous évoluons tous dans l'ombre de quelque chose.
Cet état initial
Il est des heures où le souffre nous empare
Et des gouffres qui nous attirent dans leurs toiles
Cesser de vivre, un instant, sous les phares
Pour ressentir ce vieux goût de métal
Cet état initial
Et des gouffres qui nous attirent dans leurs toiles
Cesser de vivre, un instant, sous les phares
Pour ressentir ce vieux goût de métal
Cet état initial
J'ai pris tous les interdits
J'avais rien et ils étaient rois
Je croyais qu'il fallait
J'étais rien je ne savais pas
Et j'ai cru qu'ils m'aimaient
C'était ceux qui m'avaient conçu
Et j'ai cru qu'ils m'aimaient
J'étais rien mais si j'avais su
Aurais-je été leur chien ?
J'ai pris
Ce qu'ils croyaient outre
Les sorties, les déroutes
La fièvre qu'il en coûte
J'ai pris
Tous les interdits
T'avais tout, tu comprenais pas
Tu m'as dit rien à foutre
Et j'ai engagé le combat
Pour toi je m'offrais toute
Tu m'as dit : viens, je sais, suis-moi
Je connais même le pire
Tu n'auras jamais que mes bras
En guise d'avenir
J'ai pris
Ce que tu croyais outre
Les sorties, les déroutes
La fièvre qu'il en coûte
J'ai pris
Tous les interdits
J'avais rien mais j'ai pris le vent
Dansé sur mes délires
J'étais rien mais j'ai pris le temps
D'oublier ces plaisirs
J'avais la peur et l'habitude
Mais j'ai suivi le doute
Et les déserts de certitude
Ont fait place à des routes
J'ai pris
Ce que je croyais outre
Les sorties, les déroutes
La fièvre qu'il en coûte
J'ai pris
Tous les interdits
Et je vis
Quoi qu'il en coûte
Je vis
Ce que je goûte
Je croyais qu'il fallait
J'étais rien je ne savais pas
Et j'ai cru qu'ils m'aimaient
C'était ceux qui m'avaient conçu
Et j'ai cru qu'ils m'aimaient
J'étais rien mais si j'avais su
Aurais-je été leur chien ?
J'ai pris
Ce qu'ils croyaient outre
Les sorties, les déroutes
La fièvre qu'il en coûte
J'ai pris
Tous les interdits
T'avais tout, tu comprenais pas
Tu m'as dit rien à foutre
Et j'ai engagé le combat
Pour toi je m'offrais toute
Tu m'as dit : viens, je sais, suis-moi
Je connais même le pire
Tu n'auras jamais que mes bras
En guise d'avenir
J'ai pris
Ce que tu croyais outre
Les sorties, les déroutes
La fièvre qu'il en coûte
J'ai pris
Tous les interdits
J'avais rien mais j'ai pris le vent
Dansé sur mes délires
J'étais rien mais j'ai pris le temps
D'oublier ces plaisirs
J'avais la peur et l'habitude
Mais j'ai suivi le doute
Et les déserts de certitude
Ont fait place à des routes
J'ai pris
Ce que je croyais outre
Les sorties, les déroutes
La fièvre qu'il en coûte
J'ai pris
Tous les interdits
Et je vis
Quoi qu'il en coûte
Je vis
Ce que je goûte
Il fera noir
Demande-moi à quelle heure
Mon cœur a disparu
Je te dirai les pleurs
Qu'il a parcouru
Mais si tu veux savoir
Où je l'ai perdu
Il fera noir
Mon cœur a disparu
Je te dirai les pleurs
Qu'il a parcouru
Mais si tu veux savoir
Où je l'ai perdu
Il fera noir
Le bruit de tes mots
Je couvrirai ta peau de ciel
Soufflerai sur ta faim
J'écouterai le bruit de tes mots
Et si je le peux
T'offrirai celui
Qui guérit
Soufflerai sur ta faim
J'écouterai le bruit de tes mots
Et si je le peux
T'offrirai celui
Qui guérit
Les lignes courbes
J'ai chanté
Pour les lignes courbes
C'est là que les fous se découvrent
Sous les plafonds de verre
Où transparaît l'envers
Pour les lignes courbes
C'est là que les fous se découvrent
Sous les plafonds de verre
Où transparaît l'envers
L'interstice de la mémoire
Dans les plis oubliés d'espoir
Je t'attendais
Dans l'interstice de la mémoire
Je te voulais
Pour un espace
Un volte face
Je t'attendais
Dans l'interstice de la mémoire
Je te voulais
Pour un espace
Un volte face
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